L’Australie en van, partie 1 !

12 février 2018

Après un lever qui pique à quatre heures du matin, nous voilà embarqués dans l’avion qui nous emmène en Australie. Nous sommes un peu fébriles et un brin nostalgique : après quasiment six mois, voilà que prend fin la première grosse partie de notre voyage, l’Asie ! On est quand même assez contents à l’idée de revenir un peu à la « civilisation », et de retrouver un culture qui nous est plus proche (ouais tout ça pour dire qu’on a hâte de remanger du fromage et boire du vin quoi). 

Nous prenons un premier avion entre Singapour et Denpasar, en Indonésie. Après avoir dépensé nos derniers dollars à Denpasar pour nous subsister, nous revoilà partis pour cinq heures d’avion jusqu’à Brisbane, notre première étape australienne. Notre vol s’effectue avec AirAsia, pour finir en « beauté » ! Nous croiserons dans ce vol un compatriote français, complètement bourré, qui se plaît à nous raconter sa vie et notamment qu’il vient du « hood » de Strasbourg (comprendre : la « banlieue ». BREF, y’avait un mec saoul dans l’avion. 

C’est en début de soirée que nous arrivons à l’aéroport de Brisbane, où nous passons la douane et l’immigration sans trop d’encombres, mais vu la modernité des infrastructures nous n’avons pas droit à notre traditionnel petit tampon sur le passeport :'( Là, on commence à respirer un peu : ma tante italienne Stefania, venue vivre en Australie il y a quatre ans, vient nous accueillir ! Nous allons passer les premiers jours chez elle, avant de récupérer notre van et partir à la conquête de la Côte Est !

Après une première soirée de retrouvailles autour de fromage et de charcuterie #Bonheur, on profite d’une nuit de repos bien mérité. Et du luxe d’être dans une vraie maison, avec une douche, une cuisine… Ca fait plaisir !

13 février 2018

En fin de matinée, nous prenons un bus pour nous rendre au centre de Brisbane, après avoir cherché en vain la fameuse Go Card nous permettant de payer les trajets moitié prix. Premier arrêt cardiaque : pour deux tickets de bus, nous payons 9$40, soit l’équivalent de… 3 pad thai chacun ?! Le choc des cultures et surtout le choc monétaire commence.

On arrive à Queen Street, une énorme avenue commerçante de Brisbane, et on finit enfin par trouver cette maudite Go card qui ne nous lâchera plus jusqu’à la fin de notre séjour dans le Queensland. On en profite pour aller acheter une carte SIM australienne, et pack de 4G pour avoir de l’internet dans le van. Premières missions accomplies !

Après un déjeuner dans le food court du Mayer Mall, où nous déboursons un bras pour de la nourriture pas terrible, on va visiter le City Hall. Le monument principal de la ville contient en son sein un Museum très intéressant. Nous nous inscrivons également pour bénéficier d’un free tour de la Clock tower, dans laquelle nous montons pour bénéficier d’une jolie vue sur les toits de la ville.


Le jour étant bien avancé, nous partons ensuite en balade vers le Roma street Landpark, joli mais sans plus. A partir de là, nous décidons de traverser la rivière par le fameux Victoria bridge, qui offre une autre vue pas dégue de la ville. On se balade le long des « quais », vers les fameuses lettres colorées composant le nom « Brisbane », et jusqu’à la grande roue. On prend quelques photos, on flâne, il fait beau, les gens sont souriants ! On rebrousse chemin et on passe devant le Cultural center et Science museum, pour arriver à la South Brisbane railway station, une grosse gare routière où nous retrouvons ma tante.

Les enjeux ce soir sont élevés : elle nous emmène diner dans un restaurant italien, le Julius Pizzeria ! Pas de fausses promesses, quand ta tante italienne te dit qu’elle t’emmène dans un vrai restau qui fait des vraies pizzas italiennes, tu bronches pas. Et en effet, malgré les prix tout sauf traditionnels, on redécouvre le plaisir de manger une vraie bonne pizza, recouverte de mozzarella ! Malgré les tarifs un peu élevés, on vous conseille à 100%, surtout qu’il servent un petit Spritz des familles (bon nous on n’aime pas ça mais c’est toujours une bonne info non ?).

Le coeur léger mais le ventre bien plein, on se décider à aller faire une balade digestive le long de la rivière. La ville est tout illuminée dans la nuit, c’est beau ! Nos pas nous mènent jusqu’à Streets Beach, une plage de sable artificielle construite par l’homme ! La plage est entièrement gratuite et en plein milieu de la ville, c’est quand même sympa !

 

A partir de là, les choses se corsent : une pluie diluvienne commence à s’abattre sur nous, et nous attendons sagement que ça passe. Quand l’averse se calme enfin, on tente le tour pour le tout et on continue notre marche jusqu’à l’autre côté du pont, où on prend des jolies photos face au petit jardin d’arbres illuminés par plein de guirlandes. Vaincus par la pluie qui commencent à retomber et par la fatigue, nous reprenons un bus pour rentrer chez nous.

 


14 février 2018

C’est la Saint Valentin ! Alors pour l’occasion, on va…continuer les visites comme n’importe quel autre jour ! Car on n’a pas besoin qu’on nous donne un jour par un pour nous aimer, nous c’est toute l’année oh ! #Canard #TeamLove #AntiValentin

On passe une matinée bien sympa à visiter le Botanic Garden, un jardin qui mêle nature et gros gratte-ciels. Nous y croiserons nos premiers Ibis, THE oiseau typique d’Australie. Le soleil est au beau fixe, après un autre déjeuner dans un food court (ça reste quand même moins cher que les restaus), on file prendre le bateau gratuit « City Hopper », qui nous pose à South Bank. Cela nous a permis de faire une jolie petite balade tout autour de la ville, et sans dépenser un sous. Et ça on aime !

Il fait beau, il fait chaud, on crame, alors on est bien contents de revenir à Streets beach, de jour cette fois, et avec nos maillots de bain ! On s’y baigne un petit moment, on en profite pour se détendre dans l’eau salée (si si !) avec une vue folle sur les hauts buildings, et le tout pour 0 dollars encore une fois (comme quoi, l’Australie si on ne mange pas et qu’on ne prend pas de transports c’est pas si cher !).

 



La fin d’après midi arrivant, on file rejoindre à nouveau ma tante, qui nous emmène marcher sur les quais. Nous marchons et grimpons jusqu’au Kangouroo point et les cliffs, où encore une fois la vue est bien sympa. C’est la Saint Valentin, alors on voit plein de petits couples en pique-nique improvisé dans le parc, avec en fond sonore le bruit d’un groupe de métal en concert de l’autre côté de la rivière. Ambiance garantie !

On redescend des cliffs et on en continue à arpenter la ville, jusqu’à arriver au fameux Story Bridge de Brisbane, fier monument emblématique de la ville, que nous traversons. Bon, que vous dire euh… C’est un pont ! Mais avec le coucher de soleil, c’est sympa 😀 

On arrive dans le quartier de Chinatown, car oui, après tous ces mois en Asie, on a besoin de notre dose, sinon on est pas bien. Bon, on ne verra pas de cafards et au final, il n’y a pas grand chose qui nous inspire, donc l’expérience n’est quand même pas la même ! A la place, on suit les conseils de Stefania et on reprend un bus pour le centre, pour aller manger dans un restaurant asiatique/fusion. Là, l’enjaille peut commencer, avec notamment un seau d’alcool en apéro. On est pas trop mal pour terminer la soirée et repartir se coucher !
15 février 2018

Ce matin, c’est l’heure d’aller récupérer notre petit van ! Alors après un long trajet en train, on arrive à Northgate, en périphérie de la ville. Là se trouve l’agence Travel Wheels, à laquelle nous avons décidé de faire confiance pour la location de notre véhicule tout en un. Le mec qui nous accueille est plutôt sympa mais pas trop bavard, alors on remplit les papiers, on checke le véhicule, et on ne s’éternise pas.

On est quand même contents de découvrir notre petit bolide, qui n’a « que » 288 000 km au compteur ! En attendant, le petit lit deux places, le frigo et la kitchenette improvisée nous semblent tout à fait opérationnels, alors en avant : le Vanucci est né ! On profite du véhicule pour aller faire nos premières courses pour préparer notre « life on the road ». On devait partir le soir même, mais finalement, on décide de garer le Vanucci au chaud jusqu’à demain, et de profiter d’une nuit de plus dans un lit moelleux.

L’après midi, on s’offre quand même un premier échauffement en conduisant le van à une 20aine de kilomètres de Brisbane, jusqu’au Koala Pine Sanctuary, où nous allons donc voir nos premiers koalas ! Ce parc existe depuis belle lurette et serait à ce jour la plus grande réserve de Koalas au monde !

 


Ce refuge s’occupe de recueillir et de protéger les petits koalas qui sont trop faibles pour rester dans leur milieu naturel. On est excités comme des puces (bon ok surtout moi), et on passe notre après midi et se balader au milieu des enclos de koalas, qui somnolent oklm sur leur branche (il faut dire qu’à part manger et dormir la vie d’un koala n’est pas très palpitante…). Mais on découvre aussi pas mal d’autres espèces d’oiseaux, de petits mammifères, et pour ma part je vois mon premier ornithorynque, petit animal rempli d’amour que je pourrais passer des heures à regarder. ❤
On fait également notre baptême de feu avec… les kangourous australiens ! Un espace énorme leur est réservé, et vous pouvez y entrer en achetant de la nourriture et aller à leur rencontre.

Ils sont pas très farouches, ils se laissent prendre en photo et même caresser ! On a d’ailleurs réussi un beau selfie kangourou avec notre nouveau pote, on est bien contents.
Notre dernière soirée se passera à la maison de Stefania. Nous lui concoctons un petit repas-apéro pour la remercier de tout ce qu’elle a fait pour nous, et nous écoutons d’une oreille avisée ses conseils. Du type : ne pas dormir la fenêtre ouverte, à moins de vouloir inviter des araignées plus ou moins dodues et autres petits animaux peu ragoûtants à entrer. On partira se coucher contents, mais un peu moins sereins (bon surtout Julien !).
16 février 2018
On profite de la matinée pour bosser un peu (il faut quand même), et après avoir mangé, on prend enfin la route, nos sacs… dans le Vanucci ! C’est parti pour deux heures de route avant de rejoindre notre première ville étape : Gold coast. En un mois, nous avons prévu de redescendre la côte est, jusqu’à Melbourne. Les distances sont quand même assez conséquentes, donc on ne va pas chaumer sur la route !
On arrive en fin d’après-midi, on gare le van dans un quartier résidentiel : on va peut être voir mon cousin le lendemain, alors on se place à proximité. On part à la découverte de la ville de Gold coast, avec notamment une petite balade en bord de mer jusqu’à Surfers paradise.
Des petits kiosques de marché et des immenses sculptures de sable jonchent tout notre chemin, mais on doit dire que le charme n’opère pas vraiment.
Gold coast nous parait bien grise et terne par rapport à Brisbane, et on est assez surpris par le nombre de faux beaux gosses body buildés qui croisent notre chemin ! On a l’impression d’être dans un cliché de ville américaine, ça sent la superficialité et le béton. Mais bon ! Au détour d’un centre commercial, on découvre la Time Zone, une salle avec des jeux d’arcade et un mini golf. Ni une ni deux, on s’accorde une petite pause ludique (histoire de dépenser des dollars que nous n’avons pas !).
Après avoir lâchée encore un smic au restaurant Grill’d Healthy burgers, on repart vers notre campement de fortune. Faute de mieux, on se dit que c’est le moment de tester le camping sauvage en Australie… On se place donc en bord de route, près d’un sanitaire public, non loin de la mer et on essaie de dormir. On essaie j’ai dit… !

17 février 2018

Bon, la première nuit en van ne fut pas une franche réussite. Y’avait du bruit, on crevait de chaud, et les avertissements de ma tante ayant fait leur chemin dans notre petite tête, on n’osait pas ouvrir les fenêtre. Après avoir passé quelques nuits de confort absolu dans une maison, on était un peu tristes ! Du coup, pour essayer de se consoler on part en quête d’un petit déjeuner et on retourne se balader dans les ruelles.

Mais, rien à faire, on accroche pas ! Alors n’ayant pas de nouvelles de mon cousin, on décide de poursuivre notre route en fin de matinée. On roule un peu, et on s’arrête sur une aire à Cabarite Beach, où on teste pour la première fois nos plaques de cuisson et notre cuisine roulante. Pas trop mal, si ce n’est pour l’épisode où Julien se fait insulter par un vieux mec sur le parking, car il a eu le malheur de passer la tête dans les toilettes des femmes pour que je lui passe la vaisselle propre ! Quelques dizaines de « fuck mate » plus tard, l’orage est passé et, épuisés par toutes ces émotions contraires, on s’accorde une petite sieste sur l’herbe.
On repart et en fin de journée on arrive au camping Reflecion HP ferry, à Oceans Shores. Bon, comme on le découvre assez vite, la plupart des campings en Australie sont payants, et il est quand même assez compliqué de trouver un bon spot en « sauvage ». On se résigne donc à payer les 46$ avec électricité, pour recharger notre petit frigo. Et on profite comme il se doit des installations offertes par le camping ! La journée se termine bien mieux qu’elle n’a commencée, avec un petit apéro et un dîner fait sur le grill du camping. 
18 février 2018
On a du y mettre le prix, mais on passe, ma foi, une nuit bien plus agréable que la première ! Du coup, on prend la route assez tôt pour se rendre à la charmante petite ville de Byron bay. Nous grimpons une colline et nous passons faire un tour à la Lighthouse (Phare), où nous admirons notamment le spectacle de la mer à perte de vue sur le point de vue le plus à l’est d’Australie ! 

La vue est splendide, il fait beau. Nous ne sommes même pas arrivés au bout du phare que des filles nous arrêtent pour nous indiquer quelque chose au loin… Des dauphins ! Ca fait cinq minutes qu’on est en Australie et on voit déjà nos premiers dauphins, qui font mumuse dans les vagues devant nous, c’est trop fou ! On profite de la visite du phare pour se pencher et là, rebelote : en plus des dauphins, on repère également des raies mantas !
On arrive à les voir facilement depuis le haut du phare, alors je vous laisse imaginer la taille qu’elles doivent avoir… Apparemment, on peut également observer des baleines dans ce coin, mais ce n’est pas la saison. Qu’importe, la vue est magnifique !
On redescend dans le centre de Byron Bay pour déjeuner d’un bon Fish & Chips, pas trop mal mais qui ne vaut pas les londoniens. On passe l’après-midi à la plage, plutôt animée du centre. On fera à ce moment là connaissance avec les vagues de l’Océan Pacifique : ah ouais, quand même ! On comprend pourquoi c’est des spots réputés pour le surf, les rouleaux sont immense ! Pour ma part, l’eau n’étant plus à 30°, je préfère faire trempette et me prélasser sur la plage en lisant un peu. Julien, quant à lui, passera un bon moment à dompter la vague à mains nues !

Pour la soirée, on bouge au camping Suffolk beachfront, à côté de la mer. Après une petite session apéro-netflix (l’Australie nous a notamment permis de découvrir La Casa del Papel, #LaVie), on dort à poings fermés !

19 février 2018

On part en milieu de matinée, premier arrêt : le Macadamia Castle, un parc et l’endroit où acheter les fameuses noix de macadamia, petite gourmandise nationale. L’endroit nous a été chaudement recommandé mais… est fermé pour rénovations ! Pas de bol pour la visite, on se réconforte quand même en achetant un petit paquet de macadamia nature (qui coûte 18$, autant dire qu’on va le savourer !), et on est repartis !

On déjeune à Ballina, une petite ville sympa, un brin bourgeoise, sur la route. Et on arrive enfin à Coffs Harbour, où on va passer deux journées. On gare le Vanucci dans un super camping, le Park Holiday, et on passe le reste de la journée à se balader vers la mer, et à se prélasser dans la piscine en attendant l’apéro. Ben quoi, c’est fatiguant la route !

Ainsi s’achève déjà notre première semaine australienne, bien remplie… Pour notre journal de bord de la semaine #2, je laisse la parole à mon copilote, Julien !

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1 thought on “L’Australie en van, partie 1 !”

  1. Vos photos me rendent nostalgique ♥ Par contre, la plupart des campings sont payants??? En un an de tour d’Australie je ne l’ai payé qu’une fois! Du coup je suppose que mon conseil arrive trop tard puisque c’était en février mais l’appli wikicamps (avec le filtre « gratuit » activé) c’est la vie 🙂

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